Candidat pas-encore-déclaré pour la présidence de l’UMP, Jean-François Copé s’est dit favorable, mardi, à l’organisation d’un débat contre son principal rival pour le poste, l’ancien Premier ministre François Fillon.
"Oui je suis très favorable de manière générale à ce qu’il y ait des débats publics. Je pense que cela sera vraiment indispensable, quels que soient les candidats une fois que ceux-ci ont reçu les parrainages", a ainsi assuré l’actuel secrétaire général de l’UMP sur BFM-TV.
Un débat "vraiment indispensable"
Un débat cathodique ou public pourrait donc être programmé dans les mois qui viennent ? "Oui, mille fois, parce que je pense que les débats, c'est très important, ça permet de dire les choses, ça permet de s'expliquer", a encore insisté Jean-François Copé.
Largement devancé par François Fillon dans les sondages, le député-maire de Meaux devrait officiellement annoncé ce week-end sa candidature, lors d’un meeting à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône.
Un duel ou un grand débat ?
Mais, la guerre des chefs à droite ne se résumera pas à un duel entre Copé-Fillon puisque Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire sont eux aussi candidats.
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D'autres, comme Xavier Bertrand et Christian Estrosi, pourraient également briguer la tête d'un parti qui rêve de reconquête après ses échecs face aux socialistes aux élections présidentielle et législatives du printemps.
Aux termes des statuts de l'UMP, les quelque 250.000 adhérents à jour de cotisation seront appelés à voter lors d'un scrutin majoritaire à deux tours pour leur candidat. Le vainqueur de l'élection sera proclamé lors d'un congrès prévu fin novembre.