Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, a assuré lundi que combattre la corruption était "une question de principe", en réponse à Jean-Marc Ayrault qui avait estimé injuste d'assimiler les "petites turpitudes" présumées dans des fédérations PS et les gros dossiers, style Karachi. "C'est une question de principe et de mentalité. La corruption est très grave parce qu'elle corrompt réellement le contrat de confiance entre les citoyens et les hommes et femmes politiques", a jugé Eva Joly. "C'est pourquoi il faut un comportement exemplaire et des sanctions", "il faut sortir du système d'impunité dans laquelle nous sommes", a ajouté l'ex-juge d'instruction.