"Je n’entends pas suffisamment de voix parmi les responsables politiques, parfois en Corse, pour condamner ce qui s’est passé hier", a déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1- i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
"On peut condamner, et je crois qu’il n’y a pas de problème là-dessus, les crimes liés au grand banditisme, à la criminalité organisée, au système mafieux. Mais je n’entends pas suffisamment de voix parmi les responsables politiques, parfois en Corse, pour condamner ce qui s’est passé hier : plastiquer une vingtaine de villas dont la plupart des propriétaires sont des continentaux, comme on les appelle là-bas, c’est-à-dire des Français. La Corse, c’est la France, c’est la république. C’est certes une île, avec son histoire, sa singularité, mais c’est la France. Donc j’attends de tout le monde une mobilisation", a-t-il détaillé.