Crise cardiaque, amnésie et fêlure

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Voici les petites phrases d’une classe politique pas au meilleur de sa forme cette semaine.

Fièvre sur le discours sécuritaire et poussée d’urticaire après les expulsions de Roms. A une semaine de la rentrée 2010, le bulletin de santé de la classe politique montre quelques symptômes de "pré-présidentialite" aigüe.

Une "fêlure". Le discours sécuritaire du président de la République n’a pas fini de diviser la droite. Christine Boutin, par exemple, a diagnostiqué lundi une "fêlure" entre son Parti chrétien-démocrate et l'UMP, qu'un "certain nombre d'adhérents" souhaiteraient quitter, selon elle.

Pas très sain… Mgr André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, invité jeudi sur Europe 1, a assuré que "le climat dans notre société" était devenu "malsain" au cours des dernières semaines, notamment en raison des expulsions de Roms. "Je prie, je vous demande pardon, pour que M. Sarkozy ait une crise cardiaque", a lancé de son côté le père Arthur, prêtre et défenseur des Roms. Depuis, il est revenu sur ses déclarations à l’intention du chef de l’Etat mais il a confirmé qu’il rendait sa médaille du Mérite.

Troubles de la mémoire. "Une société amnésique n’a pas de valeurs", a rappelé jeudi sur Europe 1 l’historien Max Gallo, invité à commenter les nouveaux programmes d’histoire des collégiens où Napoléon 1er et Henri IV auront moins de place.

En arrêt maladie ? Pas de nouvelles cette semaine de Dominique Strauss-Kahn. Mais le maire de Lyon, Gérard Collomb, invité d’Europe 1 vendredi, en est certain : DSK "s’impose par son absence".

Cancer. "Le cancer, on doit pouvoir en rire", a assuré Dominique Maraninchi. Le cancérologue et président de l'Institut national du cancer était l’invité d’Europe 1 jeudi à l’occasion de la sortie du film Le bruit des glaçons avec Jean Dujardin, qui joue le rôle d’un écrivain à la dérive, et Albert Dupontel, celui de son cancer.