François Hollande a réaffirmé lundi ne pas avoir eu connaissance de l'agression à caractère sexuel dont la Française Tristane Banon accuse Dominique Strauss-Kahn, contrairement à ce qu'affirme la mère de la jeune femme. Cette dernière, Anne Mansouret, affirmait en outre que François Hollande avait à l'époque manifesté sa sollicitude à l'égard de Tristane Banon, en lui téléphonant notamment.
"C'était il y a dix ans, je n'en ai pas le souvenir, donc je ne peux pas confirmer cette information", a déclaré lundi François Hollande sur France Inter. Le député de Corrèze a affirmé n'avoir "eu aucune connaissance des faits - réels ou supposés". "Je ne suis pas dans la rumeur".
"Si la vie privée doit être un argument de vie politique, alors, attention. Chacun a le droit d'avoir sa liberté et moi, je ne suis pas là pour juger", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter : "en revanche, s'il y a des faits délictueux, nous sommes dans la vie pénale". Et François Hollande de conclure : "Si la justice condamne, chacun en tirera les conclusion".