Suite à la mise en doute de la crédibilité de l'accusation, dans l'affaire DSK, Ségolène Royal a appelé, sur Europe 1, à "ne pas instrumentaliser ce moment". "Respectons le délai de reconstruction", a-t-elle plaidé. La candidate à l'investiture socialiste pour 2012 a jugé que ce n'était pas à elle de dire si DSK allait pouvoir revenir dans le processus de la primaire : "à ce stade, je juge l'émotion et la gravité de ce moment", a-t-elle éludé. "Il faut respecter sa volonté", a-t-elle ajouté.
"Quand on a été blanchi, on retrouve toutes ses libertés", a-t-elle néanmoins affirmé, au sujet du FMI. Ségolène Royal s'est même demandé s'il allait "retrouver sa place au sein" de l'institution internationale.
"Je souhaite vraiment de tout cœur pour lui, pour sa famille, pour son épouse que cette bonne nouvelle soit définitive dans les jours qui viennent", a-t-elle conclu.