"Je demande qu’il y ait un peu de dignité" autour de l'affaire Dominique Strauss-Kahn, a demandé dimanche Ségolène Royal. Invitée du 20 Heures de France 2, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes a rappelé que "tout reste à démontrer" et qu'il fallait "respecter les règles fondamentales de la démocratie", en respectant le principe de la présomption d'innocence.
A la question de savoir si le patron du FMI participera ou non à la primaire du Parti socialiste, Ségolène Royal a répondu que Dominique Strauss-Kahn était "le seul à pouvoir répondre à cette question". "Rien ne serait plus détestable que de lui mettre la pression", a-t-elle par ailleurs commenté, avant de conclure : "il est indispensable de conserver notre sérénité".