La ministre française des Finances Christine Lagarde a refusé lundi de commenter les spéculations qui la donnent comme possible remplaçante au FMI de Dominique Strauss-Kahn, incarcéré pour tentative de viol aux Etats-Unis, jugeant la situation "accablante et douloureuse".
"Je n'ai pas à répondre à cette question", a-t-elle répondu à un journaliste qui lui demandait, à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, si elle pourrait être intéressée pour éventuellement succéder à Dominique Strauss-Kahn au FMI. Interrogée sur les conditions de son arrestation, elle a indiqué que "tout ça est évidemment à la fois accablant et douloureux à tous égards". Pour le reste, "il y a une procédure judiciaire qui est en cours selon les règles du droit et de la procédure américaine", et "il ne m'appartient pas de commenter", a-t-elle ajouté.