Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a jugé jeudi que la démission du FMI de Dominique Strauss-Kahn n'était que la "suite logique de son inculpation pour agression sexuelle" et que "le FMI affameur des peuples reste". "La démission de D. Strauss-Kahn n'est que la suite logique de son inculpation pour agression sexuelle, tentative de viol sur la personne d'une femme de chambre", assure le NPA, parti d'Olivier Besancenot dans un communiqué titré "Strauss-Kahn démissionne, le FMI affameur des peuples reste". "D. Strauss-Kahn parti, la politique de sauvetage du système capitaliste sur le dos des peuples reste et il s'agit de construire les mobilisations au niveau international pour s'y opposer", assure le parti trotskyste.
"Sous sa présidence, le FMI s'est évertué à élaborer des plans pour faire payer la crise du système capitaliste aux travailleurs et aux peuples. La dette publique, rançon des dizaines de milliards d'euros versés par les gouvernements pour le sauvetage des banques, s'est envolée". Pour le NPA, "en Grèce, au Portugal, en Irlande, en Roumanie, la facture s'est appelée réduction des salaires et des pensions, pouvoir d'achat dégradé, recul de l'âge légal de départ en retraite, crédits publics annulés, privatisation des services et des biens publics". "Mais, après la première vague de plans d'austérité, une seconde purge est en préparation, concernant notamment la Grèce", fait valoir le NPA.