"Dans les mois à venir, j'ai une mission à continuer, à remplir", a déclaré dimanche Dominique Strauss-Kahn sur France 2, interrogé sur son éventuelle candidature à la présidentielle. "Ce débat politique français m'est interdit donc je n'y rentre pas", a-t-il ajouté en référence à son devoir de réservé lié à sa fonction de patron du FMI. "Je continue et aujourd'hui, clairement, c'est au FMI que je travaille".
Quant au message de son épouse Anne Sinclair, qui ne souhaite pas qu'il brigue un second mandat à la tête de l'institution internationale, DSK estime que "ce problème ne se pose pas. Aujourd'hui, j'ai au jour le jour des choses à faire". "Je ne suis que le directeur général du FMI", a-t-il encore insisté. Dominique Strauss-Kahn a également répondu aux attaques dont il a fait l'objet de la part de plusieurs responsables de l'UMP : "ce qui m'indigne, c'est qu'il y a mieux à faire pour les responsables politiques que de la polémique. Leur temps, ils doivent le consacrer à résoudre les problèmes des gens".