"Il n’y a pas de bouleversement électoral majeur en termes de comportements potentiels", a affirmé jeudi sur Europe 1, Brice Teinturier, directeur général gélégué d'Ipsos France après la publication d'un nouveau sondage en vue de 2012 après l'arrestation aux Etats-Unis d'un des candidats potentiels du PS, Dominique Strauss-Kahn.
"L’intérêt, c’est que nous avions réalisé une enquête d’intention de vote vendredi et samedi, donc avant l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn", a expliqué Brice Teinturier. "Nous en avons refait une hier soir (mercredi NDLR) et nous pouvons donc comparer un avant et un après. On voit bien qu’avec 29% des intentions de vote, François Hollande est très proche des niveaux que nous obtenions avant pour Dominique Strauss-Kahn. C’est un peu le cas aussi pour Martine Aubry qui obtient 24%. Les rapports de force, globalement, ne sont pas bouleversés".
Autre enseignement, l'affaire DSK ne semble pas profiter à Marine Le Pen. "Parallèlement, Nicolas Sarkozy commence, si ce n'est à se redresser puisqu'il est toujours à des niveaux relativement bas entre 19 et 21% suivant les hypothèses, à retrouver une certaine assise. Du coup, il serait qualifié pour le second tour devant Marine Le Pen", conclut le directeur général d'Ipos.