Lundi 19 septembre
Chacun réagit à l'intervention télévisée de DSK selon ses préférences et ses préjugés. Une des principales critiques lue et entendue vise l'absence de spontanéité (version soft), l'opération de communication (version hard). Factuellement, elle est incontestable : les mots ont été préparés avec soin. Et très secondaire : un entretien de cette importance pour l'intéressé ne pouvait qu'être minutieusement préparé.
DSK a donc parlé sans spontanéité, mais il l'a fait avec sincérité, sur tous les points abordés, qu'il s'agisse de l'humiliation et la peur qu'il a éprouvées, de sa "faute morale", de ses regrets politiques, de ses interrogations sur un piège, ou de sa volonté de pouvoir à nouveau servir. Ce n'était pas l'établissement définitif de la vérité. C'était l'affirmation très franche de sa vérité.