L’INFO. François Hollande a entamé dimanche une tournée de trois jours dans le Caucase. Dès son arrivée, le président français a réagi fermement à l'organisation d'un référendum d'indépendance dans les fiefs pro-russes de Donetsk et Lougansk dans l'Est ukrainien, dénonçant de "vraies-fausses" consultations "nulles et non avenues". Pour François Hollande, "la seule élection qui vaudra" en Ukraine sera l'élection présidentielle du 25 mai, "qui va permettre de désigner le président de toute l'Ukraine", la "seule autorité légitime" avec laquelle "les uns et les autres et notamment les Russes pourront discuter".
Et si cette présidentielle ne pouvait se tenir en raison de "provocations", d'"empêchements" ou d'"intrusions", il "sera nécessaire de passer à un autre niveau de sanctions" contre Moscou, a-t-il de nouveau averti.
Booster nos relations économiques. Après l'Azerbaïdjan, François Hollande se rendra lundi en Arménie puis mardi en Géorgie. La France entend doper ses échanges économiques balbutiants avec ces trois ex-Républiques soviétiques dont elle souhaite aussi encourager le rapprochement avec l'Union européenne. Les trois jeunes États visités entretiennent des relations complexes et parfois conflictuelles avec la Russie de Vladimir Poutine qui s'agace de voir l'UE les courtiser tout comme elle s'était opposée au rapprochement de l'UE avec Kiev.
UKRAINE - Face à Poutine, Hollande et Merkel parlent d'une voix forte