C’est une "réforme inévitable". Rachida Dati, députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris défend le projet de réforme des retraites du gouvernement, mais aussi celui qui la mène, Eric Woerth. "Si la gauche attaque aussi violemment Eric Woerth, c’est parce que sur le fond de la réforme, elle n’a rien à proposer. Nous devons le soutenir mais aussi faire plus de pédagogie sur les réformes que nous menons", affirme-t-elle dans un entretien au Parisien, à paraître dimanche.
Mais Rachida Dati insiste sur la nécessité, pour la majorité, de retrouver ses fondamentaux. "Ce qui a permis la victoire de Nicolas Sarkozy, c'est qu'il parlait à tous les Français, sans distinction de condition sociale et d’origine. La France de 2007, c’est la France pleine d’espérance, ouverte sur le monde, la France où tout le monde a sa chance. Il faut revenir à cette ambition et retrouver les valeurs qui sont les nôtres", lance-t-elle.
Copé incontournable
Rachida Dati confie également qu’elle partage les convictions de Jean-François Copé qui réclame un parti plus dynamique. "Si vous me demandez si (Jean-Fraçois Copé)ferait un excellent secrétaire général de l'UMP, je vous réponds oui. C’est un homme de conviction et d’expérience. Quelle que soit la place qu’il occupera, il sera incontournable pour notre victoire en 2012".
La députée européenne évoque également, dans cet entretien, le récent rappel à l’ordre de la France par le Parlement européen au sujet des expulsions de Roms. Pour Rachida Dati, "la France ne fait qu’appliquer le droit communautaire". Elle "regrette la résolution" du Parlement européen qui a demandé à la France de suspendre les expulsions. "Il n'y a aucune raison de suspendre des expulsions fondées sur des décisions de justice".