La maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati a estimé vendredi sur Europe 1 que Pierre-Henri Gourgeon, l'ancien directeur général du groupe Air France, "était parti dans des conditions difficiles, avec le pactole". "Je serais surprise qu'il le rende", a ajouté l'eurodéputée. "A la limite, cela serait moral que Monsieur Gourgeon ne perçoive pas cette indemnité et n'aille pas travailler pour la concurrence pour préserver les intérêts de la France et de la compagnie", a conclu Rachida Dati.
Les actionnaires d'Air France-KLM ont refusé jeudi massivement d'avaliser la prime de non-concurrence versée à l'ancien directeur général du groupe, qui peut toutefois juridiquement conserver cette indemnité très controversée au moment où l'entreprise est dans la tourmente.