Des manifestations en série, des blocages partout en France, une bagarre rangée au Sénat : la semaine politique, sur fond de réforme des retraites, a été rude pour les hommes politiques. Heureusement, sous le costume strict, il reste un cœur qui ne demande qu’à battre. Ambiance "que je t’aime" cette semaine au détour des petites phrases politiques.
Amour de la langue française… "Il y a deux fichiers majeurs : le fichier des empreintes génitales et le fichier des empreintes génétiques", a glissé le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux. Déclenchant immédiatement un buzz sur internet.
Amour (presque) filial. Jean Sarkozy est heureux en politique, après avoir été réélu comme délégué UMP à Neuilly-Puteaux. Mais malheureux à l’université, contraint à repasser des examens. "Il faut qu'il continue ses études", lui a conseillé malgré tout Jean-Pierre Raffarin. "Je le connais depuis qu'il a dix ans, même moins, c'est un garçon très intelligent et capable, et je pense qu'il devrait se concentrer pour terminer ses études et avoir une profession", a lancé l’ancien Premier ministre à l’adresse du fils du chef de l’Etat.
"C'est le drame de l'amour"
Le cœur a ses raisons que la raison ignore. "Je suis le seul à savoir que je ne serai jamais ministre (...) C'est le drame de l'amour", a commenté Patrick Ollier, le député UMP qui est aussi le compagnon de Michèle Alliot-Marie, pressentie pour entrer à Matignon à l’occasion du futur remaniement.
Sadomasochisme. "On voit un exécutif affaibli et un Premier ministre qui, tous les jours, s'attend à trouver un nouveau nom dans la presse" pour le remplacer, "on voit une espèce de supplice de la goutte d'eau sur les ministres qui ne savent pas s'ils vont rester ou partir, et donc le gouvernement n'est pas au travail", a déploré Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes, invitée d'Europe 1.
Le ministère de l’amour. "Ce que j'aime dans la culture, c'est qu'elle ouvre les coeurs et la raison et on a tellement besoin aujourd'hui de s'ouvrir aux autres et d'avoir un peu de raison dans notre pays", a expliqué Martine Aubry, confiant qu’elle garde le "rêve fou" de devenir ministre de la Culture.