La mort de Ben Laden et la polémique sur les quotas dans le football français ont occupé le devant de la scène cette semaine. Avec quelques belles sorties médiatiques.
Mission accomplie. "On l'a eu". En version originale, cela donne "We got him". Depuis le temps que les Etats-Unis rêvaient de mettre la main sur Ben Laden. Barack Obama, président des Etats-Unis, a poussé ce ouf de soulagement après avoir appris qu'un commando américain venait de tuer Oussama ben Laden. Une phrase appelée à rester dans l'histoire, après un traque longue de 10 ans du leader d'Al-Qaïda, homme le plus recherché du monde depuis les attentats du 11-Septembre 2001 aux Etats-Unis.
Mauvais scénario. "Un feuilleton désastreux". L'affaire des quotas dans le foot français n'est pas du goût de la ministre des sports, Chantal Jouanno. Selon elle, "il faut remettre de la clarté dans le débat".
Les anciens doivent rester sages. "France 98 doit être un rempart". Emmanuel Petit, ex-international français, regrette les dissensions au sein de l'équipe championne du monde de football en 1998, dans l'affaire des quotas qui secoue les instances du football.
Même pas vrai. "Je n'ai pas à démentir une connerie". Martine Aubry ne fait ni dans la dentelle ni dans la poésie quand elle commente une rumeur autour du Parti Socialiste. La première secrétaire du PS réagissait ici à des rumeurs sur son retrait au profit de Dominique Strauss-Kahn en vue de la présidentielle.
A pied, à cheval ou... en Porsche. "Que Dominique Strauss-Kahn roule en Porsche, en Ferrari ou en voiture américaine, je m'en moque. Ce qui m'intéresse, c'est de savoir quelles sont vraiment les idées du Parti socialiste". La phrase est signée Xavier Bertrand, commentant une photo de DSK s'apprêtant à monter dans une Porsche. Réagissant au même cliché, le député PS du Doubs Pierre Moscovici a fait une autre analyse : "Les amis du président, ce sont les riches, les amis de Dominique Strauss-Kahn, ce sont les socialistes".
Fainéants . "Pour le ministre, il y a deux responsables au chômage : le directeur de Pôle emploi (...) et les chômeurs qui sont des fainéants". François Chérèque, secrétaire général de la CFDT ne manque pas de piquant au moment de commenter l'annonce par Xavier Bertrand du remplacement du directeur de Pôle emploi Christian Charpy.
Les candidats se prennent une veste. "A part un corsage, deux vestes et une cravate colorées et un seul pantalon de velours... tous les autres candidats étaient en costume-cravate et tailleur noir ou anthracite, voire bleu marine". Le commentaire est signé Michèle Pappalardo, présidente du jury de l'ENA, qui déplorait le conformisme des candidats au concours d'entrée. Vous avez dit diversité ?