Entre bourde, jeu de mot assumé ou sens figuré involontaire, la langue des politiques a parfois fourché cette semaine. Retour sur une semaine pleine de bons mots.
Renault ? Renaud ? Nadine Morano s'est un peu emmêlée les pinceaux sur le plateau de la matinale de Canal+ mardi. La ministre de l'apprentissage n'était peut-être pas suffisamment réveillée quand la journaliste lui a demandé, lors de son traditionnel quiz "j'aime, j'aime pas" : "Renault, tous coupables, sauf Carlos Ghosn ?" Visiblement décontenancée, Nadine Morano a lâché : "J'aime Renaud sur certaines chansons, celle-là je ne peux pas vous dire, je ne l'ai pas entendue". Une bourde qui n'a pas manqué de faire réagir les internautes.
"Je commence à pas trop mal la sentir." Que les esprits mal placés retournent d'où ils viennent, Nicolas Sarkozy n'avait qu'une idée présidentielle derrière la tête en prononçant cette phrase mercredi devant les député UMP. Le président de la République parlait tout simplement de l'élection présidentielle de 2012.
Une pré-campagne présidentielle qui ressemble à une fête foraine ? C'est un peu le sentiment de Dominique de Villepin. L'ancien Premier ministre, qui présentait jeudi les grandes lignes de son "projet citoyen" sans toutefois se déclarer candidat, a trouvé que la multiplication de "pseudo-candidatures" prenait l'allure d'une "kermesse de printemps".
La multiplication des candidatures à la présidentielle de 2012 a aussi inspiré François Bayrou. Le président du MoDem a évoqué "la saison des champignons de printemps". "Cela fait la une des journaux, fait un petit tour, et puis disparaît", a-t-il ajouté.
Comme un bateau ivre
Nicolas Hulot s'étonne d'être le seul à devoir "instantanément saborder tous ses vaisseaux". Après avoir annoncé sa candidature à l'élection présidentielle mercredi, Nicolas Hulot a pris un congé sabbatique de TF1 et quitté la présidence de sa fondation.