Manuel Valls a estimé jeudi soir que "promettre aux Français" une hausse des salaires immédiate, c'était "leur mentir", lors du débat sur France 2 entre les six candidats à la primaire socialiste.
"Il faut s'attaquer aux véritables inégalités parce que nous ne pouvons pas dépenser un euro supplémentaire et si nous voulons" dépenser un euro supplémentaire, "il faut le faire au détriment d'une autre dépense publique, a déclaré le député-maire d'Evry.
"Les décisions que nous devrons prendre seront difficiles, elles doivent être expliquées avant. Moi, je ne veux pas d'une victoire de la gauche qui soit suivie d'une rupture de confiance", a-t-il dit en faisant du désendettement de la France "la première priorité".
"Si demain nous retrouvons la compétitivité et la croissance, alors à ce moment-là, le pouvoir d'achat pourra augmenter. Mais promettre aux Français que nous allons augmenter les salaires aujourd'hui, c'est leur mentir et ils le savent bien", a-t-il lancé en préconisant une TVA sociale ou "TVA protectivité" "autour de deux points".