Il y avait "comme un air de passation de pouvoir" lors du débat qui a opposé François Hollande à Nicolas Sarkozy et le candidat socialiste s'est affirmé comme un "homme d'Etat" face à "un autre qui avait tendance à s'affaisser", a estimé jeudi Pierre Moscovici. "S'il y avait un homme d'Etat entre les deux, c'était François Hollande. Il y avait comme un air de passation de pouvoir", a estimé le directeur de campagne du candidat socialiste sur RFI.
"Hier, j'ai eu le sentiment qu'il y avait un homme d'Etat qui s'affirmait face à un autre qui avait tendance à s'affaisser", a-t-il poursuivi. "François Hollande correspond à ce moment de la France où, après cinq ans de bruit et de fureur, de tumultes, de divisions, on a besoin de quelqu'un qui donne un cap, qui rassure, qui rassemble et hier François Hollande l'a réussi", a-t-il commenté, en se voulant toutefois encore "prudent" avant le scrutin. "L'élection n'est pas faite", a-t-il dit. Nicolas Sarkozy "jouait sur des peurs" et François Hollande "voulait inspirer confiance", a conclu Pierre Moscovici.