François Bayrou, candidat du MoDem à la présidentielle, s'est engagé, s'il est élu, à ce que le déficit budgétaire soit "supprimé" au plus tard début 2016, via un plan "sérieux et progressif" reposant à parts égales sur une baisse des dépenses et une hausse des recettes.
Au lendemain de la perte par la France du triple A, il a jugé que "l'Etat est presque perçu comme un risque ou une hypothèque sur notre pays, alors qu'il devrait être un soutien et un garant de dernier recours", la "remise en ordre" devant donc être "rapide". "Le déficit à combler est aujourd'hui de l'ordre de 100 milliards d'euros, soit, selon le principe de la réduction à parts égales des dépenses et des recettes, 50 mds de dépenses et 50 mds de recettes, à mettre en rapport avec les 1.100 mds de dépenses de l'État, de la protection sociale et des collectivités locales, et les 960 mds de prélèvements", a-t-il déclaré en clôture du premier des forums de son "Agenda 2012-2020", consacré au "produire en France" et au "redressement" du pays.