Les candidats de l'UMP et de l'UDI arrivent en tête du premier tour des élections départementales, dimanche. Ils recueillent 30% des suffrages, selon une première estimation Ifop pour Europe 1. "L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera", a réagi Nicolas Sarkozy. Pour le président de l'UMP, "ce premier tour montre la profonde aspiration des Français un changement clair, qui commence par les départements". "Dans un grand nombre de départements, les conditions d'un basculement massif en faveur de la droite républicaine et du centre sont réunies", a assuré Nicolas Sarkozy. "J'appelle tous les Français qui veulent ce changement à se mobiliser pour le second tour afin de conforter la dynamique enregistrée ce soir".
Le "ni-ni" réaffirmé. Nicolas Sarkozy a répété son refus de toute alliance avec le Front national en vue du second tour. "Je confirme qu'il n'y aura aucun accord local ou national avec les dirigeants de ce parti", a-t-il affirmé. "L'UMP n'appellera à voter ni pour le Front national, ni pour les candidats de gauche, dont nous combattons la politique". Comme annoncé, Nicolas Sarkozy opte donc pour le "ni-ni" dans les cantons où son parti est éliminé dès le premier tour, laissant le PS affronter en duel le FN.
Un électeur sur deux s'est rendu aux urnes pour le premier tour des élections départementales. Les Français ont voté massivement pour l'UMP-UDI-Modem, arrivée en tête avec 30% des suffrages. Le PS, parti au pouvoir qui craignait une forte déconvenue, est parvenu à limiter les dégâts avec 21,3% des suffrages, derrière le Front national (26%), selon une estimation Ifop-Fiducial. Les divers droite sont à 7,7%, le Front de gauche 6%, les divers gauche 6,4% et EELV 1,3%.
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