Des "avancées" sur les retraites

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Le secrétaire général de l’Elysée a toutefois exclu de toucher au fond de la réforme.

Des "avancées", "des propositions supplémentaires" : voilà le geste que le gouvernement pourrait consentir la semaine prochaine lors de l’examen du projet de réforme des retraites au Parlement. Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, l’a annoncé dimanche dans Le Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien Aujourd’hui en France.

"Déterminé à aller jusqu’au bout"

Mais "le fond de la réforme ne peut pas changer", a d’ores et déjà prévenu Claude Guéant. Les "avancées" devraient précisément concerner la question des carrières longues, celle de la pénibilité et le dossier des polypensionnés. Pour le reste, "le président est déterminé à aller jusqu’au bout. Il pense qu’il doit cela à la France", a répété le secrétaire général de l’Elysée.

Pour défendre cette réforme cruciale, Claude Guéant a réaffirmé sa confiance en Eric Woerth, comme l'avait déjà fait le chef de l'Etat. "Eric Woerth est celui qui l’a préparée, qui connait le mieux ce dossier et il est parfaitement en mesure de le porter devant le Parlement", a-t-il assuré alors que le ministre du Travail semble fragilisé par l'affaire Bettencourt. "Est-ce qu’on va maintenant condamner des gens sur des rumeurs?", s'est insurgé Claude Guéant.

Le sort de Fillon pas tranché

Quel sera le sort d'Eric Woerth, ou même de François Fillon, en novembre lors du remaniement ? Le secrétaire général de l'Elysée a assuré que Nicolas Sarkozy n'avait rien tranché. "Ce n'est pas décidé", a-t-il répété, notamment sur la question du maintien ou non du Premier ministre. Sur son avenir personnel, alors que son nom est évoqué pour un ministère, Claude Guéant a assuré qu'il s'agissait d'une hypothèse qui n'était pas "fondée". A l’Elysée, "j’y suis très bien", a-t-il lancé.

Même incertitude autour d'une seconde candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. "Je le souhaite de tout mon cœur", a simplement confié Claude Guéant. Au passage, le secrétaire général de l'Elysée a reconnu qu'il restait du "début du quinquennat quelques images qui ont pu troubler". Le chef de l'Etat "le sait lui-même, il en convient", a-t-il précisé. Mais Nicolas Sarkozy "n’est absolument pas un président des riches", a insisté Claude Guéant.