François Fillon a exprimé vendredi la détermination du gouvernement à lutter contre les déserts médicaux par des mesures incitatives, se refusant en revanche à recourir à la contrainte, comme l'envisagent des candidats à la primaire socialiste. "Je le dis avec la plus grande clarté : si nous sommes déterminés à renforcer les incitations à l'installation, nous ne ferons jamais le choix du recours à des méthodes coercitives, qui ne fonctionnent pas et sont en général contre-productives", a déclaré François Fillon.
Mercredi, lors du dernier débat télévisé de la primaire PS avant le premier tour, Martine Aubry et Arnaud Montebourg ont affiché leur intention de recourir à la contrainte, en cas d'élection en mai 2012, à l'inverse de François Hollande et Manuel Valls. Ségolène Royal a proposé, quant à elle, "d'expérimenter un dispensaire où les médecins seraient salariés dans les zones rurales et les banlieues".