Après la décision de Standard and Poor's d'abaisser d'un cran la note de l'Italie, Hervé Morin, président du Nouveau Centre a estimé mardi sur Europe 1que la France n'était pas non plus à l'abri. "Bien sûr", a-t-il répondu à la question de savoir si la France était menacée. "Dans tous les couloirs, à la sortie de toutes les interviews (...) tous ceux qui de près ou de loin connaissent le sujet le savent et le disent", a ajouté l'ancien ministre de la Défense.
"Mais il y a quelque chose qui me choque beaucoup. Quand on dit que la France va payer pour la Grèce, elle ne va pas payer pour la Grèce, c'est nous protéger nous-mêmes", a-t-il expliqué. Hervé Morin a proposé deux solutions pour sortir de cette crise : "encaisser les pertes", comme l'a prôné dimanche dernier Dominique Strauss-Kahn et avoir "des euro-obligations pour consolider le système". Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy est opposé à cette dernière éventualité.