Dans une interview au Monde, Bernard Thibault s'est montré circonspect sur les accords passés jeudi au sommet de la zone euro. "Une fois de plus, on tente de nous convaincre qu’on a évité le pire jusqu’à la prochaine secousse naturellement prévisible puisque rien ne change sur le fond. L’Union européenne n’a plus d’objectifs de développement social. Les agences de notation et les banques convoquent les chefs d’Etat en leur fixant leur feuille de route, et l’intérêt des marchés prime sur celui des peuples", estime-t-il.
Dans un communiqué, Force ouvrière est sur la même longueur d'onde que le leader de la CGT.. "Les décisions prises difficilement, dans l'urgence, ne changent pas la nature de la construction européenne et la dépendance des gouvernements et des institutions européennes des marchés financiers". "Ces décisions s'inscrivent dans l'accentuation de politiques d'austérité préjudiciables à la croissance économique, à l'emploi et à la démocratie", explique le communiqué de FO.