Deux lignes à droite

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Olivier Duhamel
LE + D'OLIVIER DUHAMEL - Deux diagnostics différents, deux thérapeutiques opposées. Pour Sarkozy, un seul mot d'ordre : l'unité. 

Mercredi 28 septembre

La majorité au pouvoir a finalement compris qu'elle avait subi une défaite électorale avec les sénatoriales qui, pour la première fois, ont permis à la gauche de conquérir la majorité dans la deuxième chambre. Mais elle se divise sur les causes de cet échec, et doncsur les conséquences à en tirer.

Chez les sarkozystes, au-delà de l'arithmétique, une seule explication, la division. C'est l'absence d'unité qui a empêché toute dynamique. Ce sont les listes dissidentes qui ont fait perdre quelques sièges décisifs. Ni le président, ni le gouvernement ne sont en cause.

Chez les autres, c'est l'UMP qui n'attire plus. Et ce sont des mauvaises politiques du pouvoir qui ont été sanctionnées, à commencer par la réforme territoriale.

Deux diagnostics différents, deux thérapeutiques opposées. Pour Nicolas Sarkozy, un seul mot d'ordre : l'unité. Et si l'on ne veut pas perdre la présidentielle, un seul candidat : Sarkozy. Borloo doit plus que jamais renoncer. Pour les autres, c'est l'exact inverse. Il faut absolument de la diversité pour reconquérir des électeurs. Borloo doit plus que jamais s'engager.