Les négociations entre la France et l'Allemagne sur les moyens de mettre fin à la crise de l'euro ont progressé mais il reste des "discussions" sur la stabilité, a déclaré jeudi François Hollande, au lendemain de son tête-à-tête avec Angela Merkel.
Prié de dire si Paris et Berlin arrivaient avec un accord "ficelé" à Bruxelles, où s'ouvre ce jeudi un Conseil européen décisif, le président français a déclaré sur France 2 : "Non, il y a des points communs, heureusement, sur la croissance, Madame Merkel a évolué, a été dans la direction que je souhaitais, il y a eu aussi sur la taxe sur les transactions financières un accord mais c'est sur la stabilité dont nous avons besoin qu'il y a des discussions, c'est normal, sinon il n'y aurait pas de Conseil européen si tout était ficelé d'avance".
"Ça fait deux ans et demi que l'Europe va de sommet en sommet sans trouver la solution durable, je pense que nous avons des éléments pour trouver une sortie", a-t-il ajouté sur le quai de la gare du Nord, où il a pris le train pour Bruxelles.