Même si Dominique Strauss-Kahn, libéré sous caution mais formellement inculpé, ne pourra pas se présenter à la primaire socialiste, certains militants refusent de tourner la page DSK. Dans la section strauss-kahnienne d’Alfortville, là où l’ex-favori des sondages avait tenu son premier meeting pour la primaire PS de 2006, des militants s’opposent à la ligne du parti.
Emmenés par le maire d’Alfortville René Rouquet, ils demandent un report de la primaire. "On nous presse de dire il faut désigner le candidat demain", déplore un militant au micro d’Europe 1.
"Attendons de voir comment les choses vont se décanter" :
Mais, pour la plupart, l’envie de battre Nicolas Sarkozy doit l’emporter. "Notre responsabilité est de faire triompher les idées qui sont les nôtres", affirme Michel à Europe 1. "Dominique nous manquera et vous savez qu’il nous manquera", ajoute-t-il cependant.
Sous le choc, inquiets pour l’avenir, les militants redoutent que les primaires fassent ressurgir un vieux démon du PS, la division.