Invité à réagir aux difficultés qui touchent actuellement l'entreprise Doux, n°1 européen de la volaille, Stéphane Le Foll a affiché lundi matin sa détermination. "Nous mettrons tout en oeuvre pour éviter cette catastrophe qui n'est pas encore arrivée, et donner une pérennité à l'emploi dans la filière avicole dans l'Ouest", a promis le ministre de l'Agriculture aux 3.400 salariés du groupe Doux, frappé par de graves ennuis économiques.
Principalement, Stéphane Le Foll, s'inquiète pour les éleveurs. "Ont-ils été payés ? Les contrats ont-ils été honorés ? On ne peut pas imaginer que des gens qui ont travaillé ne soient pas payés", a insisté le ministre, qui envoie deux émissaires sur place lundi. "40% des poulets que nous consommons en France sont importés. La situation est plus compliquée qu'avant, mais il n'est jamais trop tard", a-t-il conclu, en tirant la sonnette d'alarme.