"Charles Doux a refusé de faire la moindre concession sur son sort personnel, qu’il a privilégié par rapport au projet de restructuration de Bercy", a accusé mercredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans une interview accordée à Usine nouvelle. Des propos rudes adressés à Charles Doux, le patron du groupe volailler du même nom actuellement placé en redressement judiciaire.
"Il ne voulait pas que la banque Barclays s’empare de son entreprise. Mais qui a mal géré cette entreprise ? Ce n’est pas La banque c’est bien lui", a poursuivi Arnaud Montebourg, avant d'ajouter : "nous ne voudrions pas avoir affaire à un dirigeant qui a mené son entreprise à de graves difficultés, mais qu’en plus, devant l’autorité de l’Etat, exercerait sa mauvaise foi".