Cécile Duflot (EELV) s'est interrogée lundi sur les priorités de la DCRI en matière de terrorisme après l'affaire Merah, et a jugé que "le terreau qui fait que ce type de dérive personnelle arrive" était "parfois alimenté par les politiques qui stigmatisent des communautés".
Sur France Inter, la secrétaire nationale d'EELV a estimé qu'il y avait des "questions à se poser", "on doit s'interroger" sur "la grande réforme du renseignement qui a fusionné DST et RG, à l'initiative de Nicolas Sarkozy", conduisant à "se préoccuper de certains sujets plutôt que d'autres". "On peut se demander ce qui a dysfonctionné", a-t-elle dit.
Selon elle, "on a conduit la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) à enquêter sur d'autres affaires plus sensibles ou plus politiques" avec "on s'en souvient, la priorité donnée à l'ultra gauche" dans l'affaire de Tarnac notamment.