"On va pouvoir voter pour le protectionnisme sans voter Le Pen". Malgré son manque de notoriété, le souverainiste de droite Nicolas Dupont-Aignan, invité vendredi du 20H de France 2, rêve d'incarner un "patriotisme tranquille" à la présidentielle de 2012, entre l'UMP et le FN. "L'autre" candidat de la sortie de l'euro -- après Marine Le Pen --, peine à se faire connaître et à décoller dans les sondages (1%).
Mais celui qui avait quitté l'UMP début 2007 n'affiche aucune inquiétude. "Homme en colère", comme il s'est présenté sur France 2, il voit 2012 comme "peut-être" la "dernière élection libre, parce qu'après ce sera Bruxelles qui décidera des impôts".
"Je suis au niveau d'(Hervé) Morin ou de (Dominique de) Villepin alors qu'on ne me voit jamais dans les médias", se rassure le député. Convaincu que la conjoncture économique, faite de crise des dettes souveraines et de regain des thèses protectionnistes, ne peut que servir son discours, le président de Debout la République (DLR) pense qu'il ne lui manque que la notoriété.