La ministre française de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé vendredi sur Europe 1 qu'elle attendait "un accord global" à la suite du sommet de Durban sur le climat.
200 pays sont réunis depuis le 28 novembre pour trouver des solutions pour limiter la hausse de la température mondiale à +2°C.
"Il s'agit de trouver une suite au protocole de Kyoto, contre le réchauffement climatique, qui s'achève en 2012. Mais le protocole de Kyoto regroupe trop peu de pays qui représentent trop peu d'émissions dans le monde", commente la ministre de l'Environnement. NKM insiste donc sur la nécessité de "trouver un accord global pour que tout le monde s'engage pour la lutte contre le changement climatique".
Consciente qu'il existe de nombreuses divergences entre les pays, la ministre envisage différents niveaux de contribution. "On a besoin que tous les autres pays s'engagent, même si c'est à un niveau différent, car il y a des niveaux de développement différents dans lutte contre la hausse du réchauffement climatique", indique-t-elle.
Faisant écho à l'Europe à deux vitesses évoquée lors du sommet de la zone euro, NKM précise qu'elle "ne souhaite pas d'un monde à deux vitesses". "Il n'y a qu'une seule planète, une tonne de carbone émise à l'autre bout de la Chine a exactement le même impact sur le climat qu'une tonne émise en union européenne", commente-t-elle.