Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.
ILS L'ONT FAIT
# Le "OUF" du jour : Yade (enfin) inscrite
Rama Yade trouve un point de chute. Radiée dans les Hauts-de-Seine, l'ex-secrétaire d'Etat obtient de la justice son inscription à Paris sur les listes du 18e arrondissement où elle y possède un appartement. Et si Rama Yade ne pourra pas voter à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, où elle entend briguer un mandat de députée en juin, elle pourra s'y présenter.
# La riposte du jour : Sarkozy et la menace terroriste
Après l'affaire de Toulouse, Sarkozy annonce deux mesures pour lutter contre le terrorisme : un délit pour ceux qui consultent certains sites qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence. Un autre délit pour ceux qui assistent à un camp d'endoctrinement.
Regardez l'intervention de Nicolas Sarkozy :
# Le sauvetage du jour : le soldat Poutou
Très bas dans les sondages, le candidat du NPA n'avait pas besoin de ça. Dans une tribune publiée jeudi dans Libération, plusieurs responsables du NPA appellent à voter Jean-Luc Mélenchon. Il n'en fallait pas moins pour qu'Olivier Besancenot vient à la rescousse de son "poulain" : Philippe Poutou "doit maintenir sa candidature (…). D'autant plus rester dans la course qu'il aura maintenant le même temps de parole que Nicolas Sarkozy. Rien que cela...".
ILS L'ONT DIT
# Le rétropédalage du jour : Urvoas
Jeudi matin, alors que le Raid est en train de mener l'assaut dans l'appartement de Mohamed Merah et le "monsieur sécurité" du PS s'interroge sur Twitter : "si je comprends bien, le Raid n'est donc pas capable en 30 h d'aller chercher un individu seul dans un appartement ?". Sur Twitter, l'UMP en chœur, crie au "scandale".
Face à la levée de boucliers, Jean-Jacques Urvoas fait son mea culpa.
# Le coup de gueule du jour : "Honte à Copé"
Le patron de l'UMP accuse jeudi matin François Hollande et François Bayrou de ne pas avoir "respecté le temps du deuil" après les assassinats de Montauban et de Toulouse. Vive indignation dans le camp socialiste. "Honte à Jean-François Copé (…)."Dans l'indécence, chacun l'a bien compris, Monsieur Copé n'est que le petit télégraphiste de Nicolas Sarkozy qui ne supporte pas l'attitude exemplaire et digne (…) de François Hollande après les crimes de Toulouse", écrit Delphine Batho, porte-parole du candidat socialiste.