Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.
ILS L’ONT DIT
# Le bras de fer du jour : Mairie de Marseille vs. Mélenchon
La mairie UMP de Marseille a indiqué refuser que le meeting de Jean-Luc Mélenchon soit organisé le 14 avril sur les plages de la ville. Privé de Prado, le candidat du Front de Gauche a donc lancé sur Twitter ce qu’il nomme "l’insurrection" contre la mairie UMP de la ville.
RT si tu refuses l'hypocrisie du maire de #Marseille, qui veut empêcher notre meeting populaire sur les plages du Prado #Insurrection !— Mélenchon présidons! (@melenchon2012) March 20, 2012
En déplacement dans l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon a encore enfoncé le clou : "la droite sarkozyste veut nous empêcher de nous rassembler (...). Si nous ne pouvons pas aller sur la plage, nous occuperons les rues. Les camarades vont déposer un parcours de manifestation en préfecture d'ici peu".
# La phrase du jour : "meurtres" et "jeux vidéo"
Jacques Cheminade lie "meurtres de masse" et "jeux vidéo violents". Dans la matinale de Canal+, il a ainsi déclaré : "On parlait de ce qui s'est passé à Toulouse... Eh bien, très souvent les meurtres de masse sont associés à des jeux vidéo violents". "Ce n'est pas la cause, mais cela crée un climat", a ajouté le candidat à la présidentielle.
Dans son programme, Jacques Cheminade insiste sur ce point : "Il faut interdire, avec l’accord de représentants de nouvelles générations, les jeux vidéo violents : peut-être les partisans de cette interdiction d’une culture de la mort sont-ils aujourd’hui une minorité, mais nous l’étions aussi pour interdire la peine de mort et, au moins en cela, nous avons réussi", écrit-il, associant curieusement fin des jeux vidéo violents et la fin de la peine de mort.
ILS L’ONT FAIT
# Le fait du jour : "la campagne change de forme"
Après le tuerie de Toulouse, "la campagne est effectivement suspendue pour quelque temps... Mais elle va surtout changer de forme", a expliqué à Europe 1 Gaël Sliman, directeur du pôle Opinion de l’institut BVA, soulignant l’ampleur du choc et l’émotion suscitée par la tuerie de Toulouse. "Dans une situation classique - de présentation de programmes et de petites phrases - , Nicolas Sarkozy n’aurait eu quasiment aucune chance de rattraper son retard sur son rival socialiste François Hollande. Mais dans une période de crise très aigue comme celle-ci, tout président en fonction ‘bénéficie’ d’un sentiment national assez habituel. Ce sera d'autant plus patent pour Nicolas Sarkozy", a estimé le sondeur. En savoir plus en cliquant ici.
# Le désaccord du jour : comment parler aux enfants
"Ça c'est passé à Toulouse, dans une école confessionnelle, avec des enfants de familles juives. Mais ça aurait pu se passer ici. Ces enfants sont exactement comme vous". Dans un collège parisien, Nicolas Sarkozy a jugé que "toute la République" était concernée par la tuerie de Toulouse. Mais ses mots ont heurté certains politiques. La porte-parole d’Europe Ecologie - Les Verts, Cécile Duflot, a ainsi assuré qu’il ne fallait "pas parler ainsi à des enfants".
Je pense, M. le President, qu'on ne parle pas ainsi à des enfants. Le devoir des adultes c'est proteger pas angoisser m.francetv.fr/info/sarkozy-a…— Cécile Duflot (@CecileDuflot) March 20, 2012