ELYSEE 2012 : LE 18H’- Pourquoi Ségolène a choisi François

© REUTERS
  • Copié
Fabienne Cosnay , modifié à
Les candidats à Toulouse, Villepin n'avait pas ses signatures, voici notre carnet de campagne.

Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.

ILS L'ONT FAIT

# Le mot du jour : "surfer"

Malgré les appels au calme de chacun, les esprits s'échauffent. Dans un communiqué, Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, accuse François Hollande et Marine Le Pen de "tenter d'instrumentaliser à leur petit profit politicien" les tueries de Montauban et de Toulouse. Des "dérapages indignes" pour le PS.

Un peu plus tôt dans la journée, le député UMP Yves Jégo répondait à un tweet de la socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, qui comparait la gestion du drame de Toulouse par Nicolas Sarkozy à l'épisode Human Bomb quand il était maire de Neuilly.

François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon ont aussi fustigé, mercredi matin, la série de déclarations de Marine Le Pen. "Pour le FN, tout est bon pour récupérer et alimenter la névrose anti musulmane", estime le Front de gauche dans un communiqué.  François Bayrou a, lui, estimé que "l'extrême droite cherchait à surfer sur la situation" après les commentaires de Marine Le Pen sur les derniers rebondissements de l'enquête sur la tuerie de Toulouse.

# La personnalité du jour : Le Pen tente de rebondir

Marine Le Pen a multiplié les interventions médiatiques sur la tuerie de Toulouse, mercredi matin, estimant notamment qu'un débat devait s'engager sur la possibilité d'un référendum sur la peine de mort. La candidate du FN a également fustigé le "laxisme" vis-à-vis de la montée, selon elle, du "fondamentalisme" musulman en France. Elle pouvait parler autant qu'elle le voulait, puisque le CSA a annoncé mercredi qu'il prolongeait jusqu'à nouvel ordre sa décision de ne pas décompter le temps de parole des candidats à la présidentielle sur les télés et radios, lorsqu'ils s'exprimeront sur les meurtres de Montauban et Toulouse.

ILS L'ONT DIT

# La phrase du jour : pourquoi Ségolène a choisi François

Ségolène Royal se confie cette semaine dans Gala, avec sa benjamine, Flora. L'occasion pour l'ancienne candidate à la présidentielle d'expliquer pourquoi elle a choisi de soutenir son ancien compagnon, François Hollande, après son échec à la primaire. "J'ai pensé que choisir François était mieux pour mes enfants. Mais ils n'ont pas interféré, confie-t-elle, à Gala.

# Le chiffre du jour : Villepin avait ses 500 signatures

Dominique de Villepin avait 600 signatures, et non 400, et a préféré saborder sa candidature jeter l'éponge, d’après Le Canard enchaîné, qui cite les "confidences" d’un "proche" de l’ancien premier ministre."Il aurait préféré jeter l’éponge plutôt que de subir, au premier tour, un score humiliant et de ne pas être remboursé de ses frais de campagne, faute d’avoir atteint la barre des 5%", confie au Canard un proche de l'ancien candidat.