ELYSEE 2012 : le 18H’ - Au moins dix candidats

Philippe Poutou et Jean-Luc Mélenchon ont, entre autres, déposé leurs parrainages au Conseil constitutionnel, sous l'oeil de nombreux journalistes.
Philippe Poutou et Jean-Luc Mélenchon ont, entre autres, déposé leurs parrainages au Conseil constitutionnel, sous l'oeil de nombreux journalistes. © MAXPPP
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Les candidats ont défilé chez les Sages, Sarkozy gagne en confiance… Voici notre carnet de campagne.

 Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.

ILS L’ONT FAIT

# Le fait du jour - Au moins 500 parrainages pour dix candidats

Le Conseil constitutionnel laissait aux prétendants à l’élection présidentielle jusqu’à vendredi 18 heures pour déposer les 500 parrainages d’élus indispensables. A l’issue de cette deadline, dix candidats semblent assurés de concourir : Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly, François Hollande, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen et l’inclassable Jacques Cheminade. Pour trois autres, l’incertitude demeure. Dominique Villepin n’en sera certainement pas, mais Corinne Lepage et Nicolas Miguet espèrent encore, grâce aux parrainages directement reçus par les Sages.

# Les recalés du jour - Fin de partie pour des petits candidats

Ni Stéphane Lozès, "candidat de la diversité ", ni François Amanrich, chantre de la "clérocratie", ni Carl Lang, représentant de la Droite nationale, ni Jean-Marc Governatori, de l’Alliance écologiste indépendante, ne seront parvenus à réunir les 500 parrainages.

ILS L’ONT DIT

# La phrase du jour - "On va gagner"

Longtemps, la droite et Nicolas Sarkozy ont tancé "l’arrogance" de François Hollande, favori des sondages. Vendredi à Meaux, alors que depuis deux jours certaines courbes se sont croisées, le président-candidat a semble-t-il cédé à ce travers. "On va gagner", a-t-il lancé à l’issue de son discours. Nicolas Sarkozy s'est employé par la suite à minimiser l'importance des propos de fin de son discours prononcé sans note, assurant qu'il s'en était "tiré comme ça" pour le conclure alors qu'il devait "absolument partir" pour un rendez-vous.

Dans la même veine, Xavier Bertrand a jugé sur Europe 1 que "la peur" avait changé de camp :

# Le soutien people du jour - Moustaki "attendri" par Poutou

Le chanteur Georges Moustaki fait part vendredi dans une tribune publiée dans le Huffington Post de toute son affection pour Philippe Poutou, le candidat du NPA, dont "la parole (l)e touche". "Il le dit lui-même qu'il ne sera pas élu, mais il tient à cette tribune pour que le monde ouvrier ait voix au chapitre. Et je trouve cela attendrissant, oui c'est le terme qui convient selon moi" écrit l’interprète du célèbre Avec ma gueule de métèque. "De surcroît, je trouve ses revendications radicales et justes."