Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a lancé mercredi lors d'une conférence de presse "la première rentrée du changement", une rentrée "préparée par nos prédécesseurs", a-t-il souligné, et dans laquelle "nous voulions marquer la nouvelle orientation". "Nous accueillons plus de 12 millions d'élèves, nous mobilisons plus d'un million de personnels dont 850.000 professeurs", a-t-il indiqué. La rentrée des enseignants aura lieu lundi et celle des élèves mardi.
"Depuis notre arrivée, beaucoup de choses se sont produites, à plusieurs niveaux", a-t-il noté, évoquant les mille postes de professeurs des écoles supplémentaires ou les mesures prises dans le collectif budgétaire de juillet avec de nouveaux crédits pour l'éducation. C'est "plus qu'une inflexion, une rupture", a-t-il fait valoir. Il a cité également le retour à une année de stage pour les enseignants débutants, des professeurs expérimentés pour les CP, les emplois d'avenir destinés à des professeurs ou la scolarisation des enfants de moins de trois ans.
"En même temps, nous avons lancé la refondation de l'école de la République à travers une large concertation", qui doit aboutir à une loi d'orientation et de programmation présentée au Parlement fin novembre, a-t-il ajouté. La ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevin, a souligné par ailleurs la volonté de mieux accompagner les enfants handicapés quantitativement et qualitativement avec des auxiliaires de vie scolaire individuels (AVSi) véritablement formés. Elle a aussi estimé qu'il fallait refonder la politique d'éducation prioritaire, devenue "un millefeuille".