C'est l'une des priorités du nouveau président. François Hollande a placé l'éducation au cœur de son programme et entend créer, dès la rentrée prochaine, 1.000 postes d'enseignants. Chaque département a donc commencé à faire ses comptes et en Seine-Saint-Denis, les syndicats ont ainsi calculé qu'il faudrait au moins 60 postes à la rentrée pour pouvoir respirer.
Dans les écoles maternelles de Gironde, les effectifs risquent de dépasser 30 élèves par classe si des enseignants ne sont pas envoyés en renfort. A Foncegrive, un village de 180 habitants en Côte-d'Or, il ne faudrait qu'un seul poste pour éviter la fermeture de la dernière classe.
"Je vais appeler des élus socialistes"
"On attend avec impatience les décisions qui seront prises à ce sujet, tant le maintien de l'école nous paraît crucial", a expliqué le maire, Charles Poupon, à Europe 1. L'élu entend bien se rappeler au bon souvenir du nouvel exécutif.
"Je vais appeler des élus socialistes", "faire des courriers avec le rappel de ce qu'est notre classe", prévoit-il, assurant qu'"il faut qu'on continue de se battre".
Les recteurs réunis rapidement
Le Parti socialiste est conscient que les demandes vont être très nombreuses et que les 1.000 postes prévus ne seront pas suffisants. Dans le temps imparti, il est toutefois impossible de faire mieux, assure l'entourage de François Hollande.
Pour réaliser les arbitrages, les recteurs d'académies seront réunis très rapidement par le nouveau ministre de l'Education. Il leur demandera de faire la liste des cas prioritaires, en fonction de critères précis, notamment les difficultés sociales ou géographiques, et le nombre d'élèves concernés.