"On se félicite que tous que les peuples accèdent à un fonctionnement démocratique, aspirent à un fonctionnement démocratique", a déclaré samedi Marine Le Pen lors d'un point-presse, à Sèvres, en marge d'un conseil national du Front national. Mais elle a immédiatement exprimé "deux craintes essentielles".
"La première, c'est la prise de pouvoir par des organismes fondamentalistes musulmans, dont l'objectif sera, s'ils accèdent au pouvoir, la mise en place de la charia avec l'ensemble des régressions en terme de droits de l'Homme que ceci entraînera, en particulier pour les femmes", a-t-elle expliqué.
"La deuxième inquiétude c'est que je croyais, moi, que les Tunisiens, ou les doubles nationaux (...) repartiraient en Tunisie au bénéfice de cette grande révolution démocratique et je viens d'apprendre que l'Italie venait de déclarer l'urgence sanitaire (...) puisqu'il y a un afflux considérable de Tunisiens qui arrivent depuis quelques jours en Italie", a-t-elle poursuivi.