La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a jugé mardi que la protection des données personnelles lors de l'utilisation de fichiers par les partis politiques n'avait pas été suffisante pendant l'élection présidentielle. C'est pourquoi la Cnil, à l'approche des législatives, a "de nouveau appelé l'attention des principales formations politiques" sur les dispositions de la loi Informatique et Libertés, "afin que les données personnelles des électeurs soient davantage protégées", indique-t-elle dans un communiqué.
La Cnil rappelle avoir mis en place en janvier un "Observatoire des élections" qui, dans un premier bilan, relève que "la protection des données personnelles des électeurs doit être sensiblement améliorée (...) tout particulièrement en matière de communication électronique".
"La réception de messages électroniques non sollicités constitue en effet le motif principal des plaintes et témoignages" reçus par la Commission "et provoque de fortes réactions chez certains électeurs", Français de l'étranger notamment, précise le texte.