Jean-Pierre Elkabbach s'est défendu dimanche de tout "machisme" après les accusations de la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, portant sur une remarque à propos de Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement.
"J'invite la ministre de la Culture à consulter plus souvent la définition du machisme dans le dictionnaire. Cela lui aurait évité d'exprimer des remarques intempestives qui ne rendent pas service au combat des femmes que je soutiens depuis toujours", a rétorqué Jean-Pierre Elkabbach. "Pour ma part, je me garderai bien de faire un procès à Mme Filippetti en misandrie [l'hostilité à l'égard des hommes, NDLR]. Par ailleurs, dénoncer la langue de bois de femmes ou d'hommes politiques, quels qu'ils soient, fait aussi partie de notre métier", a-t-il ajouté.
Lors du "Grand rendez-vous" Europe 1-iTélé-Le Parisien dimanche, au cours d'un échange sur le dossier Florange, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a ironisé: "Il faudrait vous prendre comme porte-parole du gouvernement, Jean-Pierre Elkabbach. Vous venez de très bien expliquer les choses...". "Ah non! Vous avez une très jolie femme qui s'en occupe avec une très belle langue de bois. Et moi, je ne saurais pas la manier", a alors rétorqué le journaliste d'Europe 1.
Quelques minutes plus tard, Aurélie Filippetti a envoyé un tweet: "+Une très jolie femme qui s'en occupe+... Le machisme a encore de beaux jours devant lui #Europe1."
"Une très jolie femme qui s'en occupe" ... Le machisme a encore de beaux jours devant lui #Europe1— Filippetti Aurélie (@aurelifil) December 9, 2012