"Il faut essayer de rompre ce qu'il peut y avoir de cohérence dans l'outil militaire de Kadhafi ", a expliqué Alain Richard, ancien ministre de la Défense, au sujet des cibles à toucher en Libye. "Cela se fait par l'emploi de forces, mais aussi de moyens électroniques", a-t-il précisé, soulignant que "ce qui est essentiel c'est que les forces de Kadhafi soient empêchées d'évoluer, d'avancer et d'attaquer".
"Lorsque l'on fait des frappes aériennes il y a deux risques : celui de manquer sa cible et d'atteindre la population, et le deuxième de perdre des avions et de se retrouver avec des pilotes prisonniers au sol", a précisé Alain Richard. "Je pense qu'il est très souhaitable que les Etats-Unis ne participent pas aux frappes. C'est une preuve de sagesse. Mais il est clair qu'il faudra probablement se servir d'éléments de coordination de forces de l'Alliance atlantique", a-t-il ajouté.