Dominique Strauss-Kahn avait bien décidé d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012 et il pensait en avril disposer des qualités demandées par les Français, notamment le calme, selon des propos dévoilés mercredi par Libération. Le directeur général du FMI est accusé, depuis ce week-end, notamment de tentative de viol sur une femme de chambre.
Dans un entretien qui n'avait pas vocation à être publié, il disait en avril se faire "un devoir (d'être candidat) pour un pays qui va tellement mal", rapporte Libération, qui dévoile ces propos compte tenu des circonstances. "Je suis aujourd'hui la concordance de tout ce que veulent les Français, la compétence reconnue, le calme, l'expérience internationale", ajoutait Dominique Strauss-Kahn.