L’INFO. Nouvelle séquence judiciaire pour Jean-François Copé. Le Monde a en effet révélé jeudi l'ouverture d'une enquête préliminaire sur des accusations de surfacturation pendant sa campagne présidentielle au profit d’Event & Cie, filiale de la société de communication Bygmalion, dirigée par des proches du patron de l’UMP.
"Sérénité", mais... Dans un communiqué, Jean-François Copé souligne avoir appris ce développement judiciaire "par la presse". "L'UMP accueille avec sérénité l'ouverture de cette enquête qui permettra de tordre le cou aux allégations calomnieuses et mensongères du Point", déclare le parti dans son communiqué. "L'intégralité des comptes de l'UMP est à la disposition de la justice française", ajoute le texte.
Mais s’il déclare être serein, Jean-François Copé a également pris soin de s’en prendre au ministre du Travail, prenant "acte du fait que Michel Sapin, ministre de François Hollande, était informé de l'ouverture de cette enquête avant qu'elle ne soit rendue publique, puisqu'il l'a évoquée en direct ce matin sur Europe 1".
"La semaine prochaine, ce sera toujours MM. Copé et Sarkozy". Le ministre a en effet évoqué sur notre antenne des "juges" qui "continueront à faire leur travail" au sujet de Jean-François Copé. "Les juges ont une mission : établir la vérité, et la vérité des faits qui sont reprochés à Nicolas Sarkozy. Ou M. Copé, par exemple ! La semaine dernière, c'était M. Copé, la semaine d'avant c'était M. Sarkozy... Et je vais vous dire: la semaine prochaine, ce sera toujours MM. Copé et Sarkozy, car les juges continueront à faire leur travail", avait déclaré Michel Sapin.
L'intégralité de l'entretien de Michel Sapin :
Michel Sapin, invité d'Europe 1par Europe1fr