Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a rappelé à l'ordre jeudi l'ex-Premier ministre François Fillon, soulignant que ce n'était "pas le moment de mettre un coup de canif dans l'unité" de l'UMP et que Nicolas Sarkozy "demeurait, moralement, le leader naturel" du parti.
"Nous avons tous été exemplaires dans l'unité. C'était un devoir vis-à-vis des militants, des électeurs, de nos candidats aux législatives. Ce n'est pas le moment de mettre un coup de canif dans cette unité", a déclaré l'ancien ministre de l'Industrie, proche du secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. "Notre mouvement et sa direction sont en ordre de marche pour mener vers la victoire nos candidats", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, insiste Christian Estrosi, "jusqu'à ce jour, Nicolas Sarkozy a été notre leader naturel" et "pour une immense majorité de Français, alors que la campagne législative est le prolongement de son projet présidentiel, moralement, il le demeure".