Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a enjoint son parti d'éviter tout "chantage ou menace" qui pourraient conduire Jean-Louis Borloo et ses amis à "une attitude irréversible". "Tant que rien n’est fait, j’estime que tout est possible, que nous devons tout faire pour l’unité et l’union autour de Nicolas Sarkozy et donc pour cela, à aucun moment nous devons faire preuve de quelque provocation que ce soit", a déclaré l'ex-ministre de l'Industrie au Talk-Orange-Le Figaro.
"Ne nous mettons pas dans une situation où il serait difficile demain de recoller les morceaux, gardons le dialogue, écoutons, sachons nous comprendre et nous parler, c’est l’essentiel", a-t-il ajouté. Jean-Louis Borloo a quitté l'UMP et quasiment annoncé sa candidature à l'élection présidentielle. Des responsables de l'UMP comme Jean-François Copé ont estimé qu'il prenait le risque d'un "21 avril à l'envers" opposant la gauche au Front national. "Nous sommes à 11 mois des présidentielles : je crois que tout cela c’est beaucoup de précipitations et que tout ce qui pourrait apparaître comme un chantage ou une menace pourrait conduire Jean-Louis Borloo et ses amis à prendre une attitude irréversible", a déclaré l'ex-ministre de l'Industrie.