Le député-maire de Nice a réaffirmé sa foi en l'instauration d'une primaire à droite, mais "dans cinq ans". Pour aujourd'hui, "c'est clair, c'est Sarkozy 2012", a-t-il lancé.
Christian Estrosi a égratigné au passage quelques camarades de l'UMP, qui l'ont contesté au départ, avant de reprendre l'idée. "J'étais totalement marginalisé dans mon parti quand j'ai proposé l'idée d'une primaire", indique-t-il. "Nos statuts le prévoit, au cas où on n'ait pas une personnalité clair qui se dégage".
Il pense clairement à 2017, et lance "une mise en garde" à certains membres de la majorité, sans les nommer. " Chacun s'y voit déjà, s'imagine dans le rôle. On ne fait pas encore la campagne d'après, c'est celle de Nicolas Sarkozy", a-t-il martelé.