La présidente du FN Marine Le Pen a critiqué dimanche à Paris ce qu'elle a qualifié de "répudiation" de Valérie Trierweiler par François Hollande, y voyant une raison de s'interroger sur le personnage du chef de l'Etat. "On peut être frappés par la brutalité avec laquelle Valérie Trierweiler a été répudiée, la méthode utilisée, qui finit d'ailleurs par engendrer de la sympathie à son égard", a déclaré Marine Le Pen lors d'une conférence de presse en marge de la galette des rois de la fédération parisienne du Front national dans un cabaret près des Champs-Élysées.
"Il est beaucoup plus brutal". "On en apprend un peu plus sur l'homme. Il est beaucoup moins bonhomme, beaucoup plus brutal, beaucoup moins imprégné des valeurs de courtoisie française que certains ne le pensent", a asséné la présidente du parti d'extrême droite.
Le statut de Première dame ? "Envisageable". Interrogée sur la nécessité d'un statut de conjoint du chef de l'Etat, Marine Le Pen a dit que c'était "un statut envisageable lorsqu'il y a un lien juridique". "Quand il n'y a pas de lien juridique, il n'y a aucune raison qu'un conjoint s'installe à l'Elysée et puisse avoir des moyens payés par les Français", d'après elle.